En Malaisie, art de vivre se conjugue au plus-que-parfait, entre saveurs gastronomiques d’une rare pluralité et bien-être aux multiples bienfaits qui font partie intégrante de la culture orientale depuis des millénaires. Un formidable voyage sensoriel !
Gastronomie
La Malaisie peut s’enorgueillir de proposer une des cuisines d’Asie parmi les meilleures et les plus variées. chaque état est fier de ses spécialités : le terrenganu, sur la côte est de la péninsule, est réputé pour ses keropok lekor (chips de poisson) et son nasi dagang (riz au boeuf) ; le Johor, au sud, est connu pour sa laksa (soupe de nouilles épicée), son nasi biryani gam (plat à base de riz préparé avec des épices, du riz, de la viande, du poisson, des oeufs et des légumes) et son otak otak (plat à base de chair de poisson hachée, mélangée avec de l’amidon de tapioca et des épices) ; le Kelantan met en avant son riz bleu aromatisé (nasi kerabu) et ses desserts.
La cuisine malaise : le riz est l’aliment de base de la plupart des repas malais, au déjeuner, dîner comme au-petit déjeuner. Parmi les plats de riz les plus populaires, le nasi lemak est considéré comme le « plat national ». Il s’agit d’un riz cuit dans un lait de coco crémeux et assaisonné de feuilles de pandanus, de gingembre et de citronnelle,- avec des cacahuètes grillées et des anchois, un oeuf dur, des tranches de concombre et une cuillerée de sambal.
Il peut être accompagné de plusieurs mets comme le poulet frit, du poumon de vache frit avec du piment ou de la seiche en sauce. Incontournable, le satay jouit d’une renommée internationale. c’est un plat constitué de brochettes de petits morceaux de viande (poulet, boeuf ou mouton mariné) grillées au barbecue de charbon de bois et ensuite badigeonnées d’huile mélangée à du miel et autres épices. Il est servi avec des cubes de concombre, des oignons et des gâteaux de riz et, bien sûr, une sauce aux cacahuètes relevée ! Pour une expérience unique.
Le saviez-vous ?
Des circuits gastronomiques et des ateliers de cuisine sont proposés aux visiteurs qui souhaitent apprendre l’art raffiné de la cuisine malaisienne.
- Dans les villages, le repas est un moment important qui permet aux membres de la famille de se retrouver. Assis sur des nattes étendues sur le sol, ils mangent avec les doigts.
- Les fêtes traditionnelles et festivals sont l’occasion de déguster une large variété de plats.
- Chez les Peranakans, les hommes s’appellent les Babas et les femmes les Nyonyas. Ils ont adopté de nombreuses coutumes malaises, mais on conservé leur nom chinois, leurs traditions et croyances religieuses.
- Au Sabah et au Sarawak, on découvre une cuisine ethnique, entre plats exotiques et spécialités indigènes.
- Le climat tropical favorise la culture de fruits exotiques comme le durian, le ramboutan, le jaque, la carambole, la banane, l’ananas, la mangue, la papaye, la goyave…
La cuisine chinoise : elle est en général douce, sautée et se sert de préférence très chaude. Au déjeuner, on favorise le riz accompagné d’un plat de viande et de petits plats de légumes. Les nouilles, sautées, en soupe ou au curry, offrent une autre alternative comme plat de base.
La cuisine indienne : elle est globalement épicée, pleine de saveurs et piquante, car les épices sont indissociables de la nourriture indienne. On distingue deux catégories : un repas du sud de l’Inde se compose de riz, de curry, de petits plats et de yaourts proposés sur une feuille de banane ; et les plats du nord de l’Inde incluent du riz biryani, de la viande grillée et une variété de pains avec des curies relevés et du chutney.
La cuisine des Babas-Nyonyas (Peranakans ou Chinois du Détroit) : il y a des différences entre les cuisines de Penang et celle de Malacca. La première, influencée par la cuisine thaïlandaise, donne des plats acidulés et relevés alors que la seconde s’inspire largement du style des cuisines malaise et indonésienne.
La cuisine portuguaise : mélange de recettes traditionnelles portugaises, hollandaises et britanniques avec des ingrédients locaux, elle est particulièrement relevée. Les Portugais de Malaisie, principalement dans l’État de Malacca, apprécient beaucoup les plats épicées et tout particulièrement le curry debal (devil’s curry) qui se caractérise par l’utilisation abondante de piments séchés.